Ces deux dossiers sont révélateurs d’une tendance troublante : les deux entreprises sont montées au front judiciaire pour protéger les droits de leurs utilisateurs. Des entreprises privées, plus connues pour leur opacité et leurs pratiques contestables en matière de liberté d’expression, se retrouvent donc à défendre des millions de citoyens.
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Même si les démarches des multinationales ne sont pas désintéressées, elles n’en sont pas moins essentielles, tant elles contribuent à déterminer les limites de l’emprise de la puissance publique sur nos vies numériques. (…) Les citoyens connectés sont donc (...)